BBK Management

Tout ce que les entrepreneurs veulent savoir pour réussir en 2019

Startupeur sur Lyon, lancez-vous mais soyez bien accompagné.

Un article qui regroupe toutes les informations que recherchent les entrepreneurs en 2019 : Made with <3 by BBK Management

Innover, penser, construire, repenser, recommencer… on a tous le cycle perpétuel de l’entrepreneur en tête.

 

Cette aventure de la création d’entreprise qui séduit de plus en plus de monde est un parcours ponctué par de nombreux challenges qui dépassent les clichés de choix entre le statut d’auto entrepreneur et autres régimes…

Pour en savoir plus sur les entrepreneurs d’aujourd’hui et mieux les accompagner ; à l’occasion du Salon des Entrepreneurs qui se tient à Lyon ce mois-ci, nous avons enquêté.

 

Quel est le moral des troupes ?  

 

Selon une étude menée par BNP Paribas sur le moral des startups, il ressort qu’une indéfectible confiance en l’avenir pousse les jeunes chefs d’entreprises à « essayer des choses ». Pour 63% des interrogés c’est leur « optimisme » qui les guide.

 

Ils sont 9 startupeurs sur 10 à se déclarer confiant pour leur structure dans l’avenir à court terme (pour les 12 prochains mois). Des idées jusqu’au lancement, 37% des créateurs d’entreprise se disent portés par une audace qui les tient en haleine.

 

Ils décrivent à 84% leur aventure entrepreneuriale comme « difficile » mais aussi « passionnante » dans 96% des cas.

 

 

Les premières motivations à la création de société sont la volonté d’innover et le désir d’indépendance suivis par l’ambition de créer de l’emploi (77%) et d’être utile à la société (81%).

 

L’engagement et le sens du projet entrepreneurial constituent la clef de voûte des entrepreneurs d’aujourd’hui pour des causes multiples qui vont de la préservation de l’environnement, au commerce équitable, sans oublier le « manger mieux ».

 

Jugeant à la majorité, vivre une période économiquement favorable pour la croissance de leurs projets, les difficultés auxquelles ils doivent faire face sont essentiellement liées à leur financement.

 

Quels sont les secteurs prometteurs ?

 

Voici plusieurs des secteurs d’activités qui pourraient bien faire de votre projet la prochaine success story qui fera la une sur BFM Business. (Liste heureusement non-exhaustive)

 

Le sport.  Loisir numéro 1 des Français, si le mantra « un esprit sain dans un corps sain » n’est pas très vendeur, le sport est un marché en croissance constante depuis plusieurs années et pèse plus de 38 Milliards d’euros en France (soit un peu plus que le budget attribué à la Défense du pays).

 

Sachant qu’1 français sur 2 fait du sport au moins une fois par mois et dépense un panier moyen annuel de près de 250€ par sportif, l’EPS comme on l’a appelé un temps, a encore de beaux jours à venir.

 

Les vêtements Made in France.  Nous sommes très fiers d’affirmer que la région Auvergne-Rhône-Alpes emploie le plus de monde dans cette filière avec près de 17 000 salariés sur les 58 000 qui vivent du textile.

 

À l’instar de la très médiatique startup  Le Slip Français, il semble depuis quelques années que la concurrence des acteurs du marché ne soit plus sur les prix mais sur la qualité et la responsabilité qui motivent l’achat des vêtements.

 

Sur le marché international, nous exportons majoritairement vers la Suisse, les États-Unis et la Russie. Source

 

Les nouvelles technologies et l’innovation. L’exemple le plus flagrant est celui du téléphone portable qui avait encore un taux de pénétration inférieur à 1% en 1991…

 

Quand aujourd’hui, on traite des problématiques liées au big data (on produit 2,5 Milliards de Go de données chaque jour), à l’adoption du Bitcoin, à l’intelligence artificielle ou encore aux applications pratiques de la Blockchain, on se rend compte que les possibilités sont quasi infinies et que des marchés doivent encore être créés.

 

Par chance, l’écosystème français n’est pas en reste et se structure avec sa Fintech, Medtech, Edtech, et autres Govtech.

 

L’énergie renouvelable. On sait que 8% du budget des ménages français est dépensé dans l’énergie.

 

Mais on sait aussi que la moitié de cette somme est envoyée à l’étranger.

 

En effet, la France ne produit que la moitié de ses besoins en énergie et compense le manque avec ses importations.

 

Si nous avons arrêté d’extraire du charbon, nous fabriquons toujours 80% de notre énergie grâce au Nucléaire malgré la prise de conscience globale du réchauffement climatique et de ses implications. Source

 

L’agriculture biologique et la transformation de l’industrie agro-alimentaire.  Le marché des produits bio poursuit une croissance de plus de 9% par an en France et entraîne dans son sillage de nombreux pans de l’industrie agro-alimentaire.

 

Souvent adossé à une économie sociale et solidaire, le bio est très « bankable » puisqu’il pèse plus de 8 milliards d’euros et emploie directement plus de 130 000 personnes dans l’hexagone.

 

Avec plus de 700 millions d’euros d’exportation annuelle, l’étiquette Bio adossée à celle « Made in France » semble être la recette du succès auprès de nos clients étrangers.

 

Alors comment financer ma startup ?

 

 

À la construction du projet pour rester seul maître à bord :

 

  • L’ARCE (ou Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise), l’équivalent de 45% des indemnités totales restantes de chômage du créateur d’entreprise sont versées par Pôle Emploi une fois la procédure faite. Et si vous ne vous sentez pas de le faire, on peut s’en charger.

 

  • Votre réseau : famille ou amis peuvent être sollicités au moment de la constitution du capital sous la forme d’un don/prêt de personne à personne. Chaque enfant peut ainsi recevoir, en exonération de droits, jusqu’à 31 865 € de chacun de ses parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Source

 

  • Les Plan d’épargne salariale ou épargne collectif, dans le cadre des fameux PEE, PERCO et autres PEI, certains déblocages des fonds sont possibles en cas de création de société par l’épargnant ou son conjoint. Le site du service public a mis à jour au 01/01/2019 la liste des évènements permettant le déblocage anticipé de l’épargne placée dans ces produits financiers.

 

  • Les prêts d’honneur : 2 organisations en France proposent cette formule : Réseau Entreprendre et Initiative France. Le projet de création est alors pitché devant jury qui statue ensuite sur l’acceptation du prêt d’honneur par l’institution. Néanmoins le prêt sur l’honneur est soumis à l’obtention d’un prêt bancaire en parallèle. Souvent utilisé pour faire levier, c’est un moyen d’optimiser les chances d’obtenir le dit prêt en banque.

 

  • Le prêt bancaire personnel : rarement accordé sans garant ou garantie (rôle que peuvent jouer BPI France ou France Active) exception faite du PCE ou Prêt à la Création d’Entreprise (entre 2000 € et 7000 €) voué à financer les besoins immatériels de l’entreprise comme le BFR et toujours accompagné d’un prêt bancaire plus conséquent. Les conseils de votre expert-comptable peuvent vous permettre de présenter un Business Plan solide et un prévisionnel réaliste afin d’anticiper les freins du banquier à vous suivre.

 

  • Le crowdfunding ou le financement auprès de particuliers, c’est une opportunité de tester le produit sur le marché de plusieurs manières : comme une pré-vente, avec ou sans contrepartie (symbolique ou non).

 

  • Les subventions et aides publiques présentées sur le site Aides-entreprises sous le contrôle de la Direction Générale des Entreprises. Un moyen de financement pour chaque projet et situations classées en 10 catégories avec autant de sous catégories : de l’Export au Développement Commercial, mais aussi l’Eco développement ou encore l’emploi formation. L’outil prend en considération les aides régionales souvent délaissées qui constituent pourtant de vraies opportunités.

 

 

Dans le cadre d’une ouverture du capital à d’autres associés :

 

  • De nouveau votre réseau personnel : Un moyen de faire entrer la famille ou des amis au capital de votre structure et de constituer un apport en compte-courant bloqué ou non.

 

  • Utiliser les réseaux de business angels et autres évènements de networking au sein de clubs d’investisseurs privés pour présenter le projet et trouver les associés qui feront la force de l’entreprise de demain.

 

  • Démarcher les sociétés de capital-risque solidaire comme Garrigue ou Financité. Ces organisations sont fondées par des sociétaires qui mutualisent leur épargne pour investir dans des entreprises qui apportent une plus-value sociale ou environnementale. Il ne s’agit pas de dons, la rentabilité financière est exigée, mais le délai est plus important et les taux attendus plus bas.

 

  • Les emprunts bancaires au nom de la société qui peuvent être obtenus si les fonds propres de la société sont suffisants pour couvrir le risque pris par l’institution bancaire. Nos responsables de missions sont à même de vous accompagner dans la constitution d’un dossier de demande de prêt destiné à la Banque.

 

  • Faire appel aux financeurs solidaires et organismes de microcrédits tels que La Nef, La Caisse Solidaire, l’Adie ou encore le parcours confiance.

 

  • Le crowdlending et equity crowdfunding qui sont des dérivés au financement participatif des particuliers vers les entreprises avec des conditions de mise en œuvre variantes.

 

Mais alors quelle place pour l’accompagnement d’un expert-comptable ?

 

Si le métier de l’expert-comptable pouvait sembler jusqu’à aujourd’hui se limiter au survol de long classeur excel dans le but d’établir des documents comptables tels que le Bilan ou le compte de résultat qu’il espérait ne pas voir invalider en cas d’audit par le commissaire au compte, ce n’est plus du tout le cas…

 

 

 

Des balbutiements du projet jusqu’à la cession de l’entreprise son rôle est transversal et sa vision on ne peut plus objective.

 

Aujourd’hui, il exploite cette quantité de données analysées, pour conseiller au plus juste avec toute l’expérience qui est la sienne, la société qui le mandate.

 

Faire de chaque mission, de chaque société, de chaque circonstance une valeur ajoutée au moment d’établir ses préconisations auprès de l’entrepreneur en demande : c’est sa priorité absolue.

Pourquoi la vôtre serait différente ?

 

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